Deux types de dilution sont actuellement utilisées :
- Les dilutions Hahnemanniennes
Créées par Samuel Hahnemann, l’inventeur de l’homéopathie, ce système de dilution est appelé centésimales hahnemanniennes ou CH. Elles sont réalisées progressivement, dans des flacons renouvelés à chaque dilution. C’est ainsi que la première dilution ou 1 CH est réalisée en mettant une goutte de substance-mère (souvent une teinture-mère) dans le flacon, à laquelle on ajoute quatre-vingt dix-neuf gouttes de solvant. On agite ensuite le flacon cent fois pour » dynamiser » la solution. On obtient ainsi une solution diluée et dynamisée. Pour réaliser la deuxième dilution ou 2 CH, on change de flacon, on prend une goutte de la solution précédente, on y ajoute 99 gouttes de solvant et on agite cent fois. On peut ainsi aller très loin puisque Samuel Hahnemann, à la fin de sa vie, travaillait sur des 1000 CH ! D’un point de vue moléculaire, on considère qu’à partir de la 9 CH il n’y a plus présence de la substance d’origine dans le flacon; d’où les travaux et les théories récentes de certains chercheurs comme Jacques Benveniste sur la » Mémoire de l’eau « .
2. Les dilutions Korsakoviennes
Prescrit surtout par les homéopathes unicistes, ce système de dilution a été créé par le médecin russe Siméon Korsakov en période de guerre. Korsakov ne disposant alors que d’un seul flacon, toutes les dilutions successives ont été effectuées dans le même flacon. Les phénomènes de capillarité font que les précédentes dilutions sont donc toujours présentes dans le flacon. C’est la grande différence avec les dilutions hahnemanniennes qui, elles, sont seules dans leur flacon. Les dilutions Korsakoviennes, les plus fréquemment utilisées sont le 12, la 30, la 200, la 1000, et la 10000 K.